• Yannick Hervé a fait de la musique le fil conducteur de sa vie.
    Yannick Hervé a fait de la musique le fil conducteur de sa vie. | Ouest-France.

Margot HAIRON.

Yannick Hervé est un musicien aux multiples facettes : intervenant en milieu hospitalier, professeur de guitare et artiste interprète, il fait de la musique un outil pour réparer les cœurs.

« Je rendais visite, chaque matin, à une très jeune maman dont le bébé était né prématuré. Il ne voulait pas téter son sein, ce qui la rendait très malheureuse. On lui chantait la même chanson tous les jours, raconte Yannick Hervé, avec émotion. Un jour, elle a essayé de lui donner le sein en musique. Je jouais pour eux, elle s’est mise à chanter et le bébé s’est nourri. La musique a permis de recréer un lien corporel. C’est le souvenir qui m’a le plus bouleversé. »

Le musicien est de ceux qui croient au pouvoir de la musique pour apaiser les maux. Yannick Hervé est un de ces personnages qui se remarque. Plein de bonhomie, l’artiste de 44 ans ne cesse de faire parler de lui. Auprès des enfants malades, sur scène, lors d’ateliers créatifs : celui qui se fait appeler Monsieur Ya est partout.

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Nombreuses sont les animations de cette deuxième édition de la Ferme de Tcheu Nouos, ce week-end, au musée du Bocage normand de Saint-Lô : danses normandes, démonstrations de chiens de bergers, de maréchal-ferrant... Mais s'il y a bien un stand qui ne désemplit pas, c'est l'atelier « Légu music » de M. Ya.

Entouré de paniers pleins de légumes et d'une ribambelle d'enfants attentifs, M. Ya apprend à fabriquer des flûtes en carottes, des castagnettes en radis noir, ou encore des percussions en céleri. « On peut faire des instruments avec quasiment tous les légumes, explique le musicien à son jeune auditoire, mais ça tient plus ou moins longtemps. Par exemple, la tomate ne dure que 10 minutes. » Chaque enfant repartira avec son légu-instrument. « Le reste sera cuisiné ce soir. »

Un peu plus loin sont installés des ânes normands et du Cotentin. Deux espèces en voie de disparition « car on ne trouve pas de succession chez les éleveurs », regrette Sylvie Cheyrezy, la présidente de l'association régionale « L'âne normand ». « C'est pour cette raison qu'il a été mis à l'honneur cette année », explique Robert Blaizeau, le directeur des musées de Saint-Lô.

 

 

 
Dimanche 4 septembre, jusqu'à 17 h, La Ferme Tcheu Nouos, près du musée du Bocage normand. Visite ornithologique à 10 h 30 et animations dans le parc jusqu'à 17 h. Entrée libre.